Domicile O'GOWAN / Queens - Besoin de la famille - 15 Octobre 2020

Est-ce que Aliénor, allait vraiment avoir 1 an, dans exactement 3 mois ? Est-ce qu'il était marier à Rose, depuis déjà presque 1 an et demi ? Il n'osait y croire, le temps passait si vite, surtout quand il avait le nez fourrer, dans ses recherches. Si peu de temps passait avec eux, depuis Septembre 2019... Terra JIHN.

Terra et "Pardalis", l'épée "tueuse de dragon", étaient les mystères, qu'il devait étudier et analysé avec les Professeur HAGEN et WEST. Cette arme, avec laquelle sa propre espèce, avait été en contact, jadis. Les Derkomaï, était à l'origine, de toutes les espèces C.H.P, c'est eux qui avait créer les premières espèces originel : les Ligans en premiers, Les Sanguisuga, Homo Lupus...

Les premiers originaux, était loin d'être comme ceux d'aujourd'hui. Ils étaient très réduit, mais été beaucoup plus puissant que ceux d'aujourd'hui. C'est le manque de "prédateur naturel", la "retraite" de ceux-ci, qui a entre autre, lentement, fait régresser leur capacité d'antan, au niveau d'aujourd'hui. Pourtant, quelques depuis plus de 2, 3 siècle, quelques chose semble se réveiller dans leur gène. Comme ci, leur ADN les préparer lentement, à de nouveau faire face à quelques chose de terrible...

Divers voyage, allez et venu, entre chez lui, et une base de Méditéranée, l'ont confirmer. Les yeux argentés que Terra JIHN arbore en tenant Pardalis, comme les loups d'argent, par exemple. L'hypothèse d'une évolution, tends plutôt vers, un retour de source : un réveil. Quelques chose de déjà là, qui s'était endormi, mais qui à l'approche de la menace, se réveil. Ils ont dernièrement aussi découvert, sur ce même axe, que même les Derkomaï d'aujourd'hui, ne sont pas les mêmes qu'aux origines.

Tous cela, tous ce temps, pour découvrir toute l'Histoire, alors que son histoire... Celle de sa famille, il l'a mise de côté. Peut-être trop longtemps. Oui, trop, pour pouvoir compter sur ses doigts, le nombre de fois ou il a passer du temps avec Rose et Aliénor. Elle a 9 mois maintenant... Il peut se passer tellement de chose essentiels, dans les premiers mois de son enfant : ses premiers mots, ses premiers pas, son premier sourire... Étudier le passé, pour qu'elle ait une chance, d'avenir un meilleur avenir qu'il se disait, mais le temps passer, lui faisait de plus en plus comprendre que le présent comptait aussi. D'où sa décision de revenir, enfin.

Ainsi, il arrive bagage en main, sac sur l'épaule, depuis les profondeurs de la Méditéranée jusqu'ici. Tous ce temps, il n'a principalement côtoyait que 2 femmes, voir 3, chaque jours, et surtout ces dernières semaines - de très belles femmes, d'une intelligence remarquable, doublé d'une énergie et d'un dynamisme époustouflant, certes... - mais la seule avec qui il voulait être maintenant, était derrière 3 cm de bois vernis. Il prends une profonde respiration, puis ouvre la porte avec, cette clé. Cette clé qu'il n'a pas utilisé depuis... Il ouvre !

La porte ouverte, il dépose ses affaires. Il n'a pas prévenu Rose, il voulait lui faire la surprise. Il respire de nouveau profondément, et :

Lucan : Rose. Je suis rentré.

Rose était dans le salon tenant la petite Aliénor dans ses bras. Sa fille avait les cheveux d’or de son père et les yeux bleus de sa mère.
Depuis plusieurs mois, madame O’Gowan était devenue une musicienne de premier plan dans l’orchestre de la ville. Elle avait même eu son heure de gloire lorsqu’elle avait été la soliste d’un concert haut de gamme pour l’élite du monde lors d’une conférence pour la paix.

Etrangement, malgré le mariage et la naissance de sa fille, son désir de vengeance, bien que mis de côté, demeurait dans l’ombre et la rongeait de l’intérieur. Plusieurs fois, Rose se demandait si l’amour de Lucan pour elle était réel, ou est-ce que c’était le seul moyen qu’avait trouvé son époux pour l’empêcher d’accomplir sa vengeance.

L’absence de Lucan était de plus en plus difficile à vivre pour Rose. Ses recherches l’emmenaient loin … il était entouré de magnifiques femmes, et Lucan parlait rarement de ce qu’il cherchait. Elle savait qu’il s’agissait d’une épée … mais en réalité, Rose était mise de côté et ne comprenait pas pourquoi. Ça l’attristait énormément. Et elle ne pouvait pas le nier, elle était un peu jalouse et espérait que Lucan ne l’ait pas trompé …

Ce soir, Rose avait prévu de rejoindre Thale, un détective privé qui l’aidait à rechercher l’assassin de ses parents, Titus. Elle avait mis une belle robe noire échancrée et avait coiffé ses cheveux avec élégance. Elle berçait doucement sa fille, Aliénor était magnifique, elle était un rayon de soleil dans sa vie, mais lui rappelait aussi à quel point elle était seule, que Lucan les abandonnait.
Rose avait gardé contact avec Jake, grâce à lui elle n’avait plus à chercher sa nourriture …

La petite souriait, depuis deux semaines elle babillait, elle avait une vraie puissance, des gênes métissées qui la rendait unique. Rose n’avait plus envie de souffrir, ni de mourir, sa fille était devenue sa raison de vivre et l’obligeait à ne pas prendre de risques. Mais depuis un mois, les hommes de Titus la recherchaient. Lucan étant en méditerranée, Rose n’avait pas osé lui en parler.

Rose chantait une berceuse à Aliénor, sa voix portait dans tout l’appartement quand elle entendit quelqu’un entrer … Elle n’attendait pas de visite, elle devait retrouver Thale à l’extérieur, elle lui avait expressément demandé de ne jamais venir à son domicile …

Rose déposa délicatement sa fille dans le couffin et s’approcha de l’entrée quand elle entendit la voix de Lucan. Elle se mit à trembler, oscillant entre la joie de le revoir et la peur de le retrouver. Depuis combien de temps elle n’avait pas eu de nouvelles ? Elle ne comptait plus.

Elle marcha doucement vers l’entrée, et quand elle vit son époux, elle ne put s’empêcher de lui sourire.
- Je pensais que tu t’étais perdu !
Elle hésitait entre le prendre dans ses bras ou lui dire carrément de partir. Mais l’émotion et la joie de le revoir étaient plus fortes et elle courut presque pour l’enlacer.

Rose. Sa belle Rose. On aurait presque dit, qu'elle l'attendait. Pourquoi ? Cette robe, noir, échancrée, cette élégance, cette féminité qui lui avait tant manquer - c'était bien loin des mini short sexy du Professeur HAGEN - il la regarda s'avancer vers lui, cette démarche... Ce sourire.

Il aurait bien voulu dire quelques chose, mais l'émotion l'en empêchait. L'historien, n'avait rien à raconté. Pourtant, quand s'adresse à lui "Je pensais que tu t’étais perdu" il lui sourit, et fait le reste du chemin vers elle, en la regardant dans les yeux, silencieux. Il prend délicatement chacune de ses mains, dans les siennes. Puis :

Lucan se rapprochant encore d'elle : Perdu ? Oui, quand j'étais sans vous. Toi et notre fille, vous m'avez ramener. Dans son premier ouvrage de De vita duodecim Caesarum,  Suétone affirme que Cléopâtre était la plus grande passion de César. Toi - il caresse la joue de son épouse - tu es la mienne - caressant les lèvres de Rose du pouce, il lui sourit - je voulais te faire une surprise, et - reprends les mains de sa femme, s'éloignant d'un pas, il l'observe de bas en haut - c'est toi qui me surprends, très agréablement - se rapproche de nouveau d'elle - Tu es merveilleusement exquise, Mme.O'GOWAN - et finit par l'embrasser tendrement, et la serre fort contre lui -

Rose ressent un profond soulagement de revoir Lucan, enfin ! Son sourire, ses yeux, sa voix, la chaleur de ses mains, la douceur de son baiser.

Quand il fait une petite comparaison historique, elle ne peut s’empêcher de lui lancer une petite pique après qu’il l’ait embrassé.

- Cléopatre a fini par préféré Marc Antoine ! Enfin si mes connaissances en histoire sont justes …

Rose sourit à nouveau et se recule un peu :

- Je suis contente de te voir … mais nous avons beaucoup de choses à se dire et je n’ai que peu de temps. C’est vraiment bien que tu sois là, tu vas pouvoir t’occuper de ta fille ce soir …

Rose le regarde intensément, elle a les yeux qui brillent, en réalité elle est vraiment triste, elle se sent tellement abandonnée, elle remarque un fossé entre eux et elle ne peut s’empêcher de soupçonner que Lucan a une relation avec une de ses collaboratrices.

Elle passe sa main sur sa joue et lui murmure : J’ai l’impression d’avoir oublié ton visage …

Rose prend une grande inspiration et lui tourne le dos pour retourner dans le salon. Elle regarde sa fille avant de prendre un verre de vin et d’aller s’asseoir sur le canapé central. Elle monte le son de la musique classique comme pour éviter le silence ou même la discussion.
Elle prend son portable et pianote dessus, évitant de regarder Lucan.

"Cléopatre a fini par préféré Marc Antoine !" qu'est-ce que ça voulait dire. Cela étonna Lucan. La suite, encore plus, dont cette palpable froideur. "Je suis contente de te voir… Mais nous avons beaucoup de choses à nous dire et je n’ai que peu de temps. C’est vraiment bien que tu sois là, tu vas pouvoir t’occuper de ta fille ce soir…" Non, ça ne lui disait rien qui vaille.

En fait, elle réagirait presque, comme ci, elle lui en voulait, de quelques chose... Arquant un sourcil, il continu à l'observer. Quel accueil. Il se repasse la phrase qu'elle lui a dîtes en tête, pour l'analysé, la décortiquer : "Contente de te voir", juste ça, après des semaines de séparation ? Juste "Contente". "nous avons beaucoup de choses à nous dire et je n’ai que peu de temps" Mais encore, l'information importante était plutôt, dans leur contexte, il vient à peine de rentré "je n’ai que peu de temps". Ce serait-ce la raison, pour laquelle elle est si élégante ce soir ? "tu vas pouvoir t’occuper de ta fille ce soir"  serait-ce un reproche ? Ou est le "notre fille". Oui, quelques chose, ne tournait pas du tout rond...

Alors tranquillement, il va faire la chaîne hi-fi, éteint la musique, prends sa fille dans ses bras, et s'assoit en face de son épouse. Serrant sa fille contre lui, il la regarde :

Lucan : Bonsoir mon cœur, papa est rentré. Tu m'as beaucoup manqué tu sais ? Ta maman aussi. J'ai vu plein de belle chose, pendant que j'étais loin de la maison.

Alors, il la regarde bien dans les yeux, et la petite-fille, commence à ouvrir grand les yeux. Ses petites mains, ses petits doigts, commencent à s'agiter devant elle, et... Elle sourit. C'est comme-ci, elle essayait de d'attraper, des choses, qu'elle seul voyait, et puis : elle rit.

Lucan revient alors à "maman", sur son portable, posément, calmement :

Lucan : Alors, nous avons beaucoup à nous dire ? Je pense aussi, alors je t'en prie, à toi l'honneur - Oui. Gentleman, en toute circonstance... - personnellement, je n'ai rien à cacher, ou à me reprocher, mais... Pour une raison que j'ignore, tu semble penser le contraire. Alors vas-y, parle, je t'écoute. Ne m'oblige, juste pas, à aller à la source. S'il te plait.

Ceci étant dit, poser, il suffisait maintenant d'attendre.

Rose finit par envoyer un message à la baby sitter, enfin au baby sitter, lui demandant de ne pas venir ce soir. Malgré l’arrivée de Lucan, elle n’arrive pas à se résoudre d’annuler le rendez-vous avec le détective privé.
Elle regarde alors son mari et leur fille, ils semblent tous les deux jouer à un jeu, un jeu qui, semble-t-il, les entrainent dans un univers à eux. Il lui a tant manqué. Elle ne peut s’empêcher de le regarder, l’observer, se demander s’il est vraiment réel, vraiment là, enfin là. Est-ce qu’il revient pour de bon cette fois ? Ou est-ce encore qu’une escale avant qu’il reparte pour de folles aventures, sans sa femme…

Quand Lucan lança la discussion, Rose eut vraiment du mal à regarder Lucan dans les yeux, elle lui en voulait et pourtant, elle ressentait tellement d’amour pour lui.
Il lui proposa de commencer à discuter et alors il rajouta qu’il n’avait rien à cacher ou à se reprocher. Elle fit une mine encore plus froide. Et quand il lui dit qu’il irait jusqu’à la source, sous-entendu dans son esprit, Rose le prit comme une menace.

- Ne joue pas à ça avec moi !

Rose croisa les bras de mécontentement avant de se lever et faire les cents pas, regardant de temps en temps Lucan et sa fille, leur fille.
Elle semblait chercher ses mots, réfléchir aux phrases qu’elle voulait prononcer mais qui au final ne sortaient pas de sa bouche avant de finalement se mettre devant Lucan, et les mains moites et tremblantes, elle lança :

- Pourquoi tu ne m’as pas donné de nouvelles ? Je me suis fait un sang d’encre !

Elle luttait pour ne pas pleurer, pour paraitre la plus neutre possible mais au fond, elle se sentait vulnérable d’avoir osé dire ça, elle qui aimait tant montrer qu’elle était forte et imperturbable, voilà que Lucan, comme à son habitude, la déstabilisé totalement et lui faisait baisser sa garde.

- Je n’arrive pas à croire que tu aies osé venir ici sans rien dire alors que depuis des semaines je n’ai aucune nouvelle ! Toi qui étais si à cheval sur l’échange et la communication pendant le début de ton périple, voilà que tout à coup, tu es silencieux, qu’est-ce que tu veux me faire comprendre Lucan ?

Elle restait droite, immobile devant son époux … elle semblait bouillir de l’intérieur, elle aurait voulu lui arracher les mots de ses pensées, pouvoir tout savoir, tout comprendre, le temps qu’il réponde lui semblait interminable.

Le défi. C'était le seule moyen de la faire parler, pour se s'exprimer, de se libérer de ce qui la pesait. Malgré ce dernier temps de séparation, qui avait été plus long que prévu, il semblait la connaître, toujours aussi bien, la preuve : "Pourquoi tu ne m’as pas donné de nouvelles ? Je me suis fait un sang d’encre !" ça, c'était fait, mais ce n'était pas encore fini : "Je n’arrive pas à croire que tu aies osé venir ici sans rien dire alors que depuis des semaines je n’ai aucune nouvelle ! Toi qui étais si à cheval sur l’échange et la communication pendant le début de ton périple, voilà que tout à coup, tu es silencieux, qu’est-ce que tu veux me faire comprendre Lucan ?"

Bien, le problème était donc, enfin poser, et là encore, il prit le temps de réflexion. Toutefois, il se leva et :

Lucan : Hum... Un instant je te prie.

Portant Aliénor, correctement dans ses bras, et alla tout bonnement, à la chambre de celle-ci. Il la déposa dans son berceau, la berça un peu, puis revint. Il se posta devant Rose, la regardant dans les yeux :

Lucan après une grande inspiration, puis lui sourit : C'est l'opprobre d'une surprise, que d'être dévoiler - puis il reprends son sérieux - Il me semble, que je t'ai envoyé des mails, à défaut de lettres. J'ai même tenté, à quelques occasion de t'appeler. Quand à ce qui est, de ce que je veux te faire comprendre... - Il arque un sourcil - Je pourrais te retourner la question ?

Effectivement, entre ses habits de ce soir - très apprêtait - son allusion à Cléopâtre, ayant "préféré" Marc-Antoine, à César, cette tangible froideur et "je n’ai que peu de temps" alors qu'il vient à peine d'arriver... Et elle enchaîne, sur le fait qu'elle s'est inquiéter pour lui... Presque au bord des larmes. Et même si elle avait... Un rendez-vous. Un rendez-vous, avec quelqu'un. "C’est vraiment bien que tu sois là, tu vas pouvoir t’occuper de ta fille ce soir" pour s'assurer, que sa "surprise", ne tombe pas à l'eau, il s'était assurer qu'elle ne jouait, à aucun endroit ce soir. Qu'il puisse passer du temps ensemble, des son arriver. Un rendez-vous, avec qui, ainsi aussi merveilleusement vêtu... Comme pour séduire, quelqu'un. Reléguer, selon sa propre tournure de phrase, au rang de simple baby-sitter, de leur propre fille...

Lucan : Tu allais, sûrement quelques part, à toi de me dire, ce que je peux bien vouloir, essayer de te faire comprendre. Comme je l'ai dis, je n'ai rien à cacher, mais... Je ne crois pas, que ce soit le cas de tous le monde ici.

On connaît quelqu'un, ou qu'on pense, encore la connaître, il n'y a pas besoin de quelconque télépathie. Tout est dans ses mots, son attitude, ses interactions. Serait-ce là, ce que les épouses de soldats, font subir à leurs hommes, au bout d'un certains, à leur retour ? Il savait, que cela pourrait arriver un jour, mais... Il ne pensait pas, que cela arriverait si vite. Il poursuit alors :

Lucan visage, légèrement abattu : Fais-vite, je ne voudrais pas... Que tu fasse attendre, ton rendez-vous.

Rose regarda Lucan mettre la petite dans sa chambre avant qu’il revienne vers elle. Il avait l’art et la manière de s’adresser à cette aristocrate de longue lignée, il la regardait dans les yeux et c’était le meilleur moyen de la toucher, émotionnellement.

Il avait envoyé des mails … essayé d’appeler … mais alors pourquoi n’avait-elle jamais rien reçu … Était-ce un mensonge de sa part ? Elle en doutait, Lucan avait toujours été honnête avec elle.
Elle allait se lancer dans le fait qu’elle n’avait jamais reçu de nouvelle quand il retourna sa propre question contre elle. Elle n’arrivait pas à y croire !
Il rajouta même que Rose ne devait pas attendre, qu’elle avait un rendez-vous, qu’elle cachait quelque chose … Alors oui, Rose cachait qu’elle voulait à nouveau se venger mais jamais elle n’aurait trompé Lucan.

Elle était aussi choquée, sa tenue n’avait en réalité rien d’exceptionnel, elle adorait et avait toujours été bien habillée, une vilaine habitude, un petit péché vestimentaire qu’elle n’arrivait pas à arrêter.
D’ailleurs même quand elle sortait dans le parc avec sa fille, elle avait du mal à ne pas s’apprêter « correctement ». Plusieurs fois, elle avait dû faire face aux regards critiques des autres parents, mais Rose était comme ça, elle n’arrivait pas à être « juste » bien habillée.

- Lucan ! Comment oses-tu insinuer que … non laisse tomber !

Rose était au bord de la crise de nerf, elle voulait des réponses de Lucan mais apparemment il était aussi suspicieux qu’elle, c’était vraiment une ambiance lourde et pesante …

- J’ai un rendez-vous professionnel, rien à voir avec quelque chose de sentimentale, nous sommes mariés, je t’ai juré fidélité … mais toi, est-ce que tu as tenu tes engagements ?

Elle devait savoir, elle devait comprendre, tout s’embrouillait dans sa tête, dans ses pensées.

- Pourquoi j’ai jamais reçu tes nouvelles ! Ne t’avises pas de mentir Lucan !

Alors, il y avait une expression française, d'origine médiéval, que Lucan aimait utilisé dans ce type de situation, surtout après ce qu'il entends "Lucan ! Comment oses-tu insinuer que … non laisse tomber !" doublez de "nous sommes mariés, je t’ai juré fidélité … mais toi, est-ce que tu as tenu tes engagements ?" - Ses oreilles tressautent, quand il entends cela ! Ah ! C'est donc ça le problème ? - surenchérit de "Ne t’avises pas de mentir Lucan !"...

L'igneus arque un sourcils, croisent les bras en soufflant fortement par les narines :

Lucan toujours en la regardant dans les yeux : Charité bien ordonnée, commence par sois-même, ma chère Rose. J'ignore totalement, pourquoi tu n'as, semble-t-il, jamais reçus mes mails, ou répondu à mes appels. Tout comme j'ignore...

Il a peine à le dire finalement. Est-ce que ça Rose, vient de d'avoir, qu'elle doute de sa fidélité ? Et si elle doute de sa fidélité, alors elle doute de son amour pour elle... Pourquoi ? Il reste alors sans voix, se laissant de nouveau tomber, dans son fauteuil, sans la quitter des yeux. C'était bien un coup de massue sur la tête...

Lucan : Est-ce que... J'ai tenu, mes engagements envers toi ? Tu parle de : pour le meilleur, et pour le pire ? Dans la santé, comme dans la maladie ? Dans l'abondance et la pauvreté ? Dans le bonheur, et dans les épreuves ? Lequel me reproche-tu d'avoir bafoué ?... Je, je travail depuis des mois, à étudier le passé, pour que notre fille, et nous, puissions voir une lumière d'espoir, dans l'avenir qui nous attends, et toi... Tu t'imagine, que je suis en train de batifoler, tel un abeille de fleur en fleur ? Tu crois réellement, que si je n'ai pas eût le temps de revenir plus souvent... Qu'est-ce qui a bien pu te mettre ça dans la tête ?

Finalement, au bout de ses mots, en recherche de réponse, il fait ce qu'il avait convenu de faire, seulement en derniers recours. C'est quand même son mariage qui était en jeu ! Et alors qu'il continu à la regarder dans les yeux, ils froncent progressivement les sourcils :

Lucan : T-tu es jalouse... Et, tu me ment. Tu pense, que je t'ai tromper... - une larme perle sur sa joue gauche - Tu m'étonne, que tu doute. Ta vengeance, prends plus de place dans ton cœur, que mon amour pour toi.

Il se lève alors soudainement, les poings et les dents serrés, ses oreilles sont de plus en plus rouges, alors qu'il soutient toujours le regard de son épouse. Finalement, il se dirige vers la porte d'entrée, mais s'arrête dans son élan :

Lucan dos à Rose : Pour ton information... Kyra HAGEN se remets tous juste, de la disparition soudaine, de son petit-amie. Ariane WEST s'est récemment fiancé, et l'Ambassadrice Joëlle GRADH entre ses déplacements fréquents, et ses 4 enfants n'a pas vraiment le temps de s'adonner au plaisir de la chair, avec un homme. - Il la regarde au-dessous de son épaule - Sinon, tu peux toujours demander à Mr.GROM de vérifier...

Il fait alors mine de s'en aller, en ouvrant la porte. Il fallait qu'il respire, il fallait qu'il aille... Prendre de la hauteur, s'oxygéner, avoir une vision plus global des choses.

Parce que Rose est fière, parce qu'elle croit qu'elle peut tout contrôler, voilà que son époux se braque, pire, il est triste. Par vanité, égoïsme peut-être, elle vient de le blesser.
Ses doutes, sa jalousie, tout ce temps à rester seule avec Aliénor, à avoir peur pour sa fille, pour sa vie mais aussi pour celle de son mari, elle n'avait jamais perdu autant pied.

- Pourquoi je n'ai jamais reçu de nouvelles ... j'ai attendu des jours, des semaines, des mois, croyant que tu ne voudrais peut-être jamais rentrer.

Quand Lucan lui dit qu'elle lui mentait, elle se sentait mal à l'aise mais pire, elle savait qu'il avait lu dans ses pensées. Pouvait-elle lui en vouloir ? Surement pas en réalité.
Elle se mordille les lèvres et elle repense à ce qu'il lui a dit, elle pourrait demander à Jake. Mais pourquoi Jake, qu'elle considère comme son ami, ne l'avait pas prévenu sur la situation de Lucan ? Étrange, elle allait devoir enquêter mais là, elle ne voulait pas perdre son époux.
Rose, toujours en robe, élégamment, elle fonce entre la porte et son mari.

- Ne pars pas !

Sa voix tremble, elle n'osera pas le dire, mais elle a peur.
Elle le regarde dans les yeux, elle tremble un peu. Ses pensées se troublent, mais elle ne veut rien laisser paraître. Même si son époux sait passer outre son caractère et ses actions par ses capacités, Rose reste un brin dans le contrôle ...

- Je t'aime Lucan ... murmure-t-elle, baissant les yeux, se décalant un peu, lui laissant le choix de partir, même si elle ne veut plus du tout qu'il disparaisse à nouveau.

"Je t'aime Lucan..." avait-elle déclaré, comme désespéré, en lui laissant la voie libre. Il avait le choix de partir ou rester. La question était qui devait, réellement, faire choix ? S'il était revenu, ce n'était pas pour repartir aussitôt. Non, celle qui partait alors qu'il revenait, c'était elle.

C'est bien elle, qui mettait une barrière entre eux deux. Est-ce qu'il était le plus parfait des deux, loin de là, mais cette vendetta personnel. Il comprenait, qu'elle avait peur pour leur famille, Jake n'avait-il pas promis de s'en occuper ? Certes, il ne pouvait tout faire, mais c'était quelqu'un de confiance, qui tenait ses promesses autant qu'il le pouvait. Du moins, de ce qu'il en avait vu.

Il resta là, un moment, silencieux. Cette fois, plus de palabre, plus de référence historique à qui ou quoi que se soit. Il délicatement le visage de son épouse d'une main, relève son visage, pour qu'il puisse la regarder dans les yeux, et lui déclare d'un ton plus calme :

Lucan : Moi aussi je t'aime. Là n'est pas la question. La vraie question est : toi, veux-tu partir ? Partir sur cette voie, que tu t'ai tracer. Rejoindre cette homme qui t'attends. Partir, pour peut-être un jour, ne jamais revenir. Voilà, la véritable question, si tu décide de continuer sur ce chemin, en reviendra-tu ? N'oublie pas une chose Rose : un chemin s'emprunte, dans les 2 sens. Il se peut, que si tu décide, aujourd'hui, de continuer à l'emprunter... Tu puisse trouver ce que chercher, plus vite que tu ne le crois, et là... Nous serons définitivement, et irrémédiablement en danger - Ses lèvres esquisse un sourire, mais ses yeux son toujours aussi triste - Je ne suis qu'un Igneus. Si tu t'enfonce toujours plus loin dans l'obscurité, je ne pourrais toujours, rester éclairer ton chemin. Malgré-moi.

Puis, il ferme la porte, et la prends dans ses bras. Il la serre très fort contre lui, comme-ci c'était possiblement la dernière... Oh oui, une dernière toute petite question, mais non des moindres :

Pourquoi n'a-t-elle pas eût ses communication ?...